Comment réussir votre film en 3d relief ?

07.06. GLOSSAIRE "3D-relief"

mercredi 6 février 2008 par Laurent Verduci

Accommodation : modification de la courbure du cristallin de l’oeil, sous l’action des muscles ciliaires, afin de former sur la rétine une images nette des objets observés à des distantes différentes.

Acuité binoculaire : limite de résolution de la profondeur perçue par nos deux yeux. Représente la capacité à distinguer plusieurs plans de profondeur rapprochés, plans définis par des angles différents de parallaxe également très proches.

Affichage plano-stéréoscopique : affichage où les images 3D destinées aux yeux gauche et droit se forment sur la même surface de cet écran.

Aire de fusion de Panum : région virtuelle située autour de l’horoptère où les disparités rétiniennes peuvent être fusionnées par le système visuel en une image tridimensionnelle. En dehors de cette région la fusion n’est plus possible, les images semblent dédoublées (en réalité image gauche et image droite non fusionnée) et l’on perçoit donc en diplopie.

Angle de parallaxe : angle partant du point de convergence observé par nos deux yeux et formant un triangle avec eux.

Autostéréoscopie : visualisation 3d relief sans lunette, à 2 points de vue, N=2.

Automultiscopie : visualisation 3d relief sans lunette, à N points de vue, N > 2.

Base stéréoscopique : distance entre les axes optiques des deux objectifs d’une seule caméra ou des objectifs de deux caméras, en prises de vue stéréoscopiques.

Convergence : rotation des deux yeux (convergence binoculaire) ou de deux caméras, visant le même point de l’espace 3D.

Cristallin : lentille biconvexe de l’oeil, derrière la pupille, partipant à la convergence des rayons lumineux vers la rétine et réalisant la mise au point sur les objets observés, proches ou lointains.

Cross-talk : dissociation physique imparfaite des images destinées respectivement à l’oeil gauche et à l’oeil droit lors d’observation de contenus 3D sur un écran plano-stéréoscopique.

Diplopie : trouble de la vue caractérisé par une absence de fusion des images perçues par les deux yeux et provoquant une vison double de l’objet observé.

Disparité : distance entre les points homologues d’un même objet observés sur les images et les rétines gauche et droite.

Disparité croisée : disparité rétinienne correspondant aux croisements des rayons optiques de chaque oeil sur l’avant de l’horoptère, ou du plan de convergence.

Disparité non-croisée : disparité rétinienne correspondant aux croisements des rayons optiques de chaque oeil en arrière de l’horoptère, ou du plan de convergence.

Disparité rétinienne : disparité entre points homologues d’un même objet formée sur la rétine de chaque oeil.

Disparité angulaire : voir angle de parallaxe.

Distance inter-occulaire : distance entre les pupilles de nos deux yeux. Généralement considérée par défaut pour un adulte mâle autour 63 mm. La plage totale s’étend d’environ 52 mm à 72 mm (enfant, adulte).

Distance inter-axiale : voir base stéréoscopique.

Dioptrie : unité de vergence homogène à l’inverse d’une longueur.

Effet de fenêtre : effet relief où les objets de la scène sont perçus derrière l’écran physique de diffusion, les bords de l’écran formant un fenêtre ouverte vers l’infini. Cela correspond à une parallaxe positive.

Effet de jaillissement : effet relief où les objets sont perçus devant l’écran physique de diffusion. Cela correspond à une parallaxe négative.

Effet keystone ou effet trapézoidal : conséquence d’une prise de vue avec deux caméras en convergence, la rotation des points de vue entraine des disparités verticales créant un inconfort visuel

Effet de maquette : effet relief où les objets sont perçus, lors de la diffusion 3D, comme étant plus petits que dans le monde réel. Cette sensation est dûe à l’importance de la base stéréoscopique choisie.Les caméras étant écartées au-delà de la distance inter-occulaire, nous regardons alors le monde réel au travers des yeux d’un géant et les humains observés ressemblent à des fourmis.

Facteur de grandissement : rapport entre les dimensions de l’image rendue ou capturée et la taille finale de cette image sur l’écran de diffusion.

Fantômes : « ghosting », perception du phénomène physique de « cross-talk  »

Fenêtre stéréoscopique : région 3d dans laquelle l’image en trois dimensions peut être vu dans le plan physique de l’écran de diffusion(points-objet avec parallaxe nulle). Un shift horizontal entre les vues gauche et droite modifient la perception de cette fenêtre stéréo mais également la profondeur du relief de la scène.

Focalisation : opération qui consiste à concentrer les rayons lumineux provenant d’un point en un autre point.

Fusion stéréoscopique : phénomène qui combine au niveau du cerveau les vues provenant des deux yeux et qui permet la perception d’une unique image tri-dimensionnelle.

Horoptère : arc de cercle virtuel de notre environnement visuel formé par tous les points de convergence provenant de l’observation d’objets-points situés à la même distance de nos yeux. Tous les points situés sur cette courbe correspondent à des emplacements identiques sur les deux rétines. La disparité rétinienne est donc nulle sur cette courbe. La disparité des objets observés à l’intérieur de l’horoptère s’appelle « disparité croisée  », celle des objets situés à l’extérieur s’appelle « disparité non-croisée  ».

Hyperstéréoscopie : stéréoscopie réalisée à partir d’une large base stéréoscopique, généralement bien au delà de la distance inter-occulaire.

Macro-stéréoscopie : stéréoscopie obtenue à partir d’une base stéréoscopique faible, en dessous de la distance intra-occulaire, virtuellement de quelques millimètres entre chaque caméra.

Motion control stéréoscopique : asservissement des caméras gauche et droite notamment pour modifier la base stéréoscopique, la convergence, la mise au point, le zoom, la synchronisation temporelle, le calibrage des assises etc...

Orthostéréoscopie : position idéale du spectateur par rapport à l’écran de diffusion, où l’image 3D des objets filmés est conforme aux objets réels. Le relief est perçu sans distorsion de profondeur. (applatie ou étirée).

Parallaxe : déplacement de la position apparente d’un objet dû au changement de position de l’observateur. C’est aussi l’écart entre les points homologues gauche et droit d’un même objet observé sur un écran plano-stéréoscopique. Cet écart est dû à l’écartement des points de vue de la scène observée.

Parallaxe négative : objets 3D perçus en avant de l’écran de diffusion. (pour le sytème visuel rétinien on parle de « disparité croisée ».

Parallaxe positive : objets 3D perçus en arrière de l’écran de diffusion. (pour le sytème visuel rétinien on parle de « disparité non-croisée ».

Parallaxe zéro : surface plane représentée physiquement par l’écran de diffusion et sur laquelle sont situés tous les points homologues gauche et droits confondus des objets de la scène.

Plage de profondeur : perception des limites de profondeur d’un contenu 3D, provenant d’images gauche et droite planes affichées sur un écran ou une projection stéréoscopique.

Plan de convergence : plan de « profondeur » que l’on détermine en faisant coincider les points homologues d’un objet de la scène, dans le cas de prise de vues stéréoscopique où les caméras ont les axes optiques en parrallèle. Positionnement réalisé par déplacement horizontal des deux caméras ou par shift horizontal en post-production.

Plano-stéréoscopique : écran dont la perception de profondeur 3D provient de l’affichage des points de vue pour l’oeil gauche et pour l’oeil droit exactement sur la même surface plane de cet écran.

Point de convergence : point de l’espace à l’intersection des axes optiques des yeux ou des caméras convergeant vers celui-ci.

Points homologues : points correspondants d’un même objet vus par l’oeil gauche et par l’oeil droit dont les écart de distance affichés sur les rétines constituent la disparité rétinienne. Ces points correspondants du même objet sont aussi présents sur les images gauche et droite affichées sur le plan de l’écran de diffusion et dont les écart de distance constitue la parallaxe.

Pseudoscopie : inversion des images gauches et droites destinées respectivement à l’oeil gauche et à l’oeil droit. L’oeil gauche percevant l’image destinée à l’oeil droit (et vice-versa) le relief est inversé et les objets situés normalement en arrière de la scène sont visualisé en avant ce qui crée un inconfort visuel.

Rivalité binoculaire : perception de différences entre vue gauches et vue droite notamment en assymétrie géométrique, colorimétrique.

Shift horizontal : translation horizontale des caméras stéréoscopiques mis en parallèle au tournage ou translation des deux images gauche et droite en post-production pour paramétrer une parallaxe nulle et ainsi recomposer la profondeur de la scène.

Spectateur (le) : l’observateur, adulte ou enfant. De par la différence de leur distance interoculaire respective, les adultes et les enfants n’ont pas la même perception de profondeur de relief et ne ressentent pas les mêmes sensations d’inconfort visuel. Il faudrait donc tenir compte d’une distance à l’écran différente (enfants plus près d’un écran 3D qu’un adulte), distance à préciser suivant la technologie de séparation vues gauche et droite spécifique à chaque type d’écran 3d et vérifier les hypothèses de distances intra-occulaires prises en compte par chaque fabricant.

Stéréopsis : sensation de profondeur apportée par la vision binoculaire.

Stéréoscopie : principes et méthodes qui permettent l’observation ou/et la restitution de la vision binoculaire. Permet la création de couples d’images gauche et droite et la perception du relief en diffusion.

Stéréoscopie à l’infini : la distance la plus éloignée entre l’objet et l’observateur en vision binoculaire où l’effet de profondeur est encore discernable, habituellement estimé à 200 mètres.

Vergence : grandeur caractérisant les propriétés de focalisation d’un système.

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Document de base déposé à la SCAM le 20/12/2007.

E-mail : laurent.verduci@free.fr

Téléphone : 01 69 40 91 99

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